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L’homéopathie et la médecine classique : 2 approches complémentaires !

Là où la médecine classique permet de s’opposer à la maladie, L’homéopathie cherche à stimuler l’organisme.

Là où la médecine classique excelle dans la prise en compte des états de crises avancées et d’urgence. L’homéopathie excelle dans le traitement du terrain et dans la prévention.

Le moyen de la médecine classique est de diagnostiquer la maladie pour s’y opposer. Le moyen de l’homéopathie est de comprendre la réaction de l’organisme pour le stimuler.

Ces 2 médecines sont complémentaires. Aussi, il est inutile d’arrêter un traitement classique pour entreprendre un suivi en homéopathie.

L’équilibrage alimentaire est une 3° médecine elle aussi complémentaire

Si on compare l’organisme à une voiture on peut dire que l’homéopathie est le tournevis qui permet de régler avec précision le carburateur alors que l’alimentation en est le carburant.

Régler le carburateur n’agira pas bien longtemps si vous mettez du diesel dans une voiture à essence sans plomb ! Que l'alimentation soit ton premier médicament, disait Hippocrate !

« L’homéopathie soigne le mal par le mal », une fausse affirmation

En 1638, la femme du vice-roi espagnol du Pérou guérit du paludisme grâce à l’écorce de quinquina (=china)

Monument édifié à Washington représentant Hanheman avec des feuilles de china gravées en mémoire de cette expérience fondatrice.

En 1790, Hanheman ingère à son tour cette plante. Cela lui provoque une sorte de grippe qui s’arrête pour reprendre ensuite plusieurs fois. Cela ressemble point par point à la maladie guérie par la même plante un siècle et demi auparavant. Il ne s’agit que de ressemblance, car une fois qu’il arrête d’ingérer la plante, l’intoxication s’arrête et les symptômes faisant penser à la maladie s’estompent. C’est par cette expérience qu’il découvre l’homéopathie.

Un de principes de base de cette nouvelle médecine est posé :
Expérimenter chez l’homme sain, une substance, afin de savoir le tableau symptomatique qu’elle est capable de provoquer, permettra de savoir que la plante agira quand on se retrouvera devant un malade présentant les mêmes symptômes.

C’est ce principe de similitude ou d’analogie ainsi défini qui amène faussement à dire que l’homéopathie c’est soigner le mal par le mal. En fait c’est soigner par quelque chose qui ressemble au mal afin de stimuler la réaction vivante de l’organisme contre le mal.

Le déroulement de la consultation

Pour l’homéopathe, le patient se présente comme un puzzle, dans lequel chaque symptôme est une pièce qui va l’aider à reconstituer l’image globale du déséquilibre. Cela va permettre de choisir avec précision le remède indiqué choisi entre 200 à 300 substances vivantes d’origine végétales, animales ou minérales.

Comme dans un puzzle, certaines pièces sont plus caractéristiques de l’ensemble que d’autres et vont permettre de deviner plus vite l’ensemble. Aussi le petit symptôme bizarre qui semble ne rien avoir à voir avec la maladie, est négligé en médecine classique mais revêt toute son importance en homéopathie. C’est pourquoi l’homéopathe présente à son patient une écoute très attentive vis-à-vis de ce qu’il ressent, et de l’auto-description qu’il en fait.

Conclusion : Le patient joue un rôle clé dans le déroulement de la consultation d’homéopathie.